Gwendoline

vu 140 fois

À propos

Cynisme, énergie brute et poésie noire au rendez-vous !

La musique de Gwendoline en a rien à foutre. Elle a pas de projet. Elle tente rien, ils le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans « C’est à moi, ça », nouvel album des deux brestois signés chez Born Bad. D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, Bruit noir, Ventre de biche, les bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark...mais c’est pas leur problème. Les malentendus peuvent tuer dans ce métier, par pitié laissons ces deux-là tranquilles. Chanter la tise à ce point, c’est plus la haine de soi qui guide leurs pas, c’est culturel. C’est un acquis social, ils ont le droit de chier sur Rennes quand les costards en gyropode y ont piqué leurs bars préférés. C’est bien un truc d’inclus de trouver qu’ils sont déprimés, il suffit d’écouter « Le sang de papa et maman » pour comprendre à quel puits artésien ils vont chercher le pastis croupi qui jaillit de ce disque.

Il y a des chansons qui se laissent chanter, parce qu’il y a de la place pour nous dedans. Gwendoline calcule rien, si ça braille simple comme au foot, c’est pas pour remplir des stades, c’est parce que c’est venu comme ça. Alors on gueule que nous aussi, on veut les « retrouver au PMU à huit heures du matin, pour partir en retraite en mobylette, avec tous les copains ». Leur hymne passé, tiré de « Après c’est gobelet », a quelques cousins dans l’album, notamment Rock 2000 ou Pinata. C’est peut-être moins élaboré que l’an 01 comme révolution, mais ça fera l’affaire pour Pierre Barrett et Mickaël Olivette, deux paumés magnifiques pour qui « la fin du monde a commencé quand ils sont nés ». C’est moins écrit que du Pascal Bouaziz, mais comme ils l’affirment, « écrire comme Beaudelaire, ils en ont rien à foutre ». Et puis fondamentalement : ils disent les termes. Ceux de la France nutriscore Z comme Zemmour. Leur langue a le goût d’un sous-bock humide et sent le micro fatigué de vivre dans le tiroir du comptoir d’un bar-tabac. Ils prononcent les R comme pour cracher sur tout, parce que tout le mérite : meetic, les clubs de vacances, la génération d’avant, celle d’après, la vie low-cost, les croquettes au poulet, la trash télé qui mange les cerveaux, « les gens qui savent parler ». Et eux-mêmes, sans doute, parce qu’il ont autre chose à faire qu’élaborer des plans socialement responsables dans leur disque.

Et on a envie d’être d’accord, de pas choisir, de pas savoir. Ils comprennent pas pourquoi, après des années de loose, les gens formidables veulent faire des selfies avec eux, pourquoi d’un coup, « tous les soirs, c’est la soirée de l’année ». Et ça ne va pas s’améliorer avec ce nouvel album pensé en duo à la maison, enregistré littéralement à la toute fin des choses, dans le Finistère. Les instrus sombres, radicales et sans chichis (Jake et Romain, guitare / claviers), y font la courte-échelle à Pierre et Micka, corps complémentaires pour dégueuler sur tout, avec un exceptionnel sens de la formule. Ils y sont pour rien si on les aime, et ça les fait déjà chier. On les aime parce que leur colère est juste. On a plus le luxe de la nuance quand tout a le goût du beurre doux qui a mal tourné.

  • Bruxelles

Contacts et médias

Retrouvez ici l'inventaire des plateformes sur lesquelles l'organisation est active

À propos

Cynisme, énergie brute et poésie noire au rendez-vous !

La musique de Gwendoline en a rien à foutre. Elle a pas de projet. Elle tente rien, ils le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans « C’est à moi, ça », nouvel album des deux brestois signés chez Born Bad. D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, Bruit noir, Ventre de biche, les bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark...mais c’est pas leur problème. Les malentendus peuvent tuer dans ce métier, par pitié laissons ces deux-là tranquilles. Chanter la tise à ce point, c’est plus la haine de soi qui guide leurs pas, c’est culturel. C’est un acquis social, ils ont le droit de chier sur Rennes quand les costards en gyropode y ont piqué leurs bars préférés. C’est bien un truc d’inclus de trouver qu’ils sont déprimés, il suffit d’écouter « Le sang de papa et maman » pour comprendre à quel puits artésien ils vont chercher le pastis croupi qui jaillit de ce disque.

Il y a des chansons qui se laissent chanter, parce qu’il y a de la place pour nous dedans. Gwendoline calcule rien, si ça braille simple comme au foot, c’est pas pour remplir des stades, c’est parce que c’est venu comme ça. Alors on gueule que nous aussi, on veut les « retrouver au PMU à huit heures du matin, pour partir en retraite en mobylette, avec tous les copains ». Leur hymne passé, tiré de « Après c’est gobelet », a quelques cousins dans l’album, notamment Rock 2000 ou Pinata. C’est peut-être moins élaboré que l’an 01 comme révolution, mais ça fera l’affaire pour Pierre Barrett et Mickaël Olivette, deux paumés magnifiques pour qui « la fin du monde a commencé quand ils sont nés ». C’est moins écrit que du Pascal Bouaziz, mais comme ils l’affirment, « écrire comme Beaudelaire, ils en ont rien à foutre ». Et puis fondamentalement : ils disent les termes. Ceux de la France nutriscore Z comme Zemmour. Leur langue a le goût d’un sous-bock humide et sent le micro fatigué de vivre dans le tiroir du comptoir d’un bar-tabac. Ils prononcent les R comme pour cracher sur tout, parce que tout le mérite : meetic, les clubs de vacances, la génération d’avant, celle d’après, la vie low-cost, les croquettes au poulet, la trash télé qui mange les cerveaux, « les gens qui savent parler ». Et eux-mêmes, sans doute, parce qu’il ont autre chose à faire qu’élaborer des plans socialement responsables dans leur disque.

Et on a envie d’être d’accord, de pas choisir, de pas savoir. Ils comprennent pas pourquoi, après des années de loose, les gens formidables veulent faire des selfies avec eux, pourquoi d’un coup, « tous les soirs, c’est la soirée de l’année ». Et ça ne va pas s’améliorer avec ce nouvel album pensé en duo à la maison, enregistré littéralement à la toute fin des choses, dans le Finistère. Les instrus sombres, radicales et sans chichis (Jake et Romain, guitare / claviers), y font la courte-échelle à Pierre et Micka, corps complémentaires pour dégueuler sur tout, avec un exceptionnel sens de la formule. Ils y sont pour rien si on les aime, et ça les fait déjà chier. On les aime parce que leur colère est juste. On a plus le luxe de la nuance quand tout a le goût du beurre doux qui a mal tourné.

  • Bruxelles

Contacts et médias

Retrouvez ici l'inventaire des plateformes sur lesquelles l'organisation est active

Recherche

  • Reset
  • Reset
  • AUJOURD'HUI
  • DEMAIN
  • CETTE SEMAINE
  • CE WEEK-END
  • VENDREDI
  • À TOUT MOMENT
  • CE MOIS-CI
  • WEEK-END PROCHAIN
  • Rock
  • Pop
  • Rap
  • Electro
  • Punk
  • Hip Hop
  • Alternative
  • Metal
  • Indie
  • Jazz
  • Francophone
  • Experimental
  • Folk
  • En afficher +
  • Psychedelic
  • Techno
  • Noise
  • Garage
  • Hardcore
  • House
  • Soul
  • Stoner
  • Blues
  • Chanson Française
  • Ambient
  • Progressive
  • Alternative rock
  • Death Metal
  • Black Metal
  • Post Rock
  • Rock And Roll
  • Reggae
  • Funk
  • Pop-rock
  • Doom
  • Chanson
  • Noise Rock
  • Electronica
  • Ska
  • World Music
  • Pop Rock
  • Urbain
  • Electro Pop
  • Industrial
  • Sludge
  • Acoustic
  • Post punk
  • Metalcore
  • Instrumental
  • Groove
  • Afro
  • New Wave
  • Synth
  • Hard Rock
  • Grunge
  • Drum And Bass
  • Chansons à  texte
  • Math Rock
  • Dub
  • Heavy
  • Post-punk
  • Fusion
  • Dream Pop
  • Melodic
  • Electronic
  • Electro Rock
  • Songwriting
  • Drone
  • Bass Music
  • Rap francais
  • Dance
  • Krautrock
  • Dark
  • Lo-Fi
  • Indie rock
  • Poésie
  • Disco
  • Post-hardcore
  • Slam
  • Post Metal
  • Shoegaze
  • Cold Wave
  • Grindcore
  • No Wave
  • Chant
  • Blues-rock
  • Festif
  • Country
  • Improvisation
  • Rap belge
  • Latin
  • Break Beat
  • Electro Punk
  • Spoken Word
  • EBM
  • Dancehall
  • Surf
  • Piano
  • Classique
  • Hyperpop
  • Thrash Metal
  • Synth Wave
  • Nu-metal
  • Pop française
  • Dark Wave
  • Singer/songwriter
  • Rap alternatif
  • Space Rock
  • Rapbelge
  • Down Tempo
  • Cover
  • Dj
  • Female Vocals
  • Old School
  • Rock alternatif
  • Queer
  • Musique du monde
  • Punk-rock
  • Oriental
  • Vocal
  • Neo Classical
  • Tribal
  • Metal moderne
  • Indie pop
  • Psych
  • Atmospheric
  • Drums
  • Humour
  • Rnb
  • Avant Garde
  • Psyché
  • Funk-rock
  • Stoner rock
  • Pop-folk
  • Trash Metal
  • #pop
  • Brass Band
  • Metal/rock
  • One Man Band
  • Classic Rock
  • Acoustique
  • Jazz Core
  • Post hardcore
  • Boogie
  • Rock-pop
  • Electro-pop
  • Djent
  • Singer-songwriter
  • Indie folk
  • Ethnic
  • Modern Jazz
  • Duo
  • Power trio
  • Rap pop
  • Prog
  • #acoustic
  • Progressive rock
  • Italian
  • UK Bass
  • Producer
  • Loops
  • Guitare
  • Soul alternative.
  • Intimist
  • Groove metal
  • French pop
  • Saxophone
  • Psych-rock
  • Riot Grrrl
  • Punk-grunge
  • Chanson belge
  • Poesie
  • Acappella
  • Théâtre
  • World
  • Alternatif
  • Latino
  • Ambiant
  • Rock indie
  • Tribute
  • Rock français
  • Feminism
  • Desert
  • Electro-vocal
  • Art Punk
  • Synth punk
  • Rap rock
  • Punk rock
  • Chamber Pop
  • Bass
  • Accordéon
  • Electroclash
  • Alt-pop
  • Soft intimist
  • Electro indie pop
  • Burlesque
  • Live act
  • Goth
  • Crossover
  • Ghettotech
  • Dub techno
  • Noise punk
  • #folk
  • Nu metal
  • Rock'n roll
  • #soul
  • Polyphonic
  • Spectacle
  • Girl power
  • Electro world
  • Ambient indie
  • Garage rock
  • Concert
  • Soul funk
  • Psych-synth
  • Fuzz Psych
  • Pop urbaine
  • Leftfield
  • Punk-folk
  • Bassplayer
  • Transe
  • Trap hxc
  • Violoncelle
  • Psych rock
  • Garage punk
  • Folk ambient
  • Girl band
  • Nu soul
  • Urban rock
  • Pop punk
  • Latin pop urban
  • #instrumental
  • Nuevofolk
  • Darkwave
  • Retro
  • Naturaliste
  • Tweepop
  • Western spaghetti
  • Riot punk
  • Jazz standards et compositions personnelles
  • Jazzcore
  • #popfolk
  • Musique brute
  • Random
  • Power duo
  • Guitar drums
  • Trapcore
  • Cheese
  • Booze
  • Electro-soul
  • Blackened punk
  • Looping
  • Neo folk
  • Kraut
  • #mathrock
  • Outsider music
  • #indé#alternatif#rock#post punk
  • Blind test
  • Minimal punk
  • Claquettes
  • Homme orchestre
  • Avant garde metal
  • Drone doom
  • Tribute to green day
  • Tribute to nirvana
  • #post-harcore
  • Wild blues
  • Fado
  • War metal
  • #english
  • Experimental hip hop
  • Experimental electronic
  • Goth rock
  • Melodic crust

0 Résultat

0 Résultat