Biographie
La musique de Fleuves Noirs est organique et puissante quand elle parle au corps, maniaque et incantatoire quand elle s’adresse à l’esprit. Elle est menée par un cerveau malade voyageant à bord d’une enveloppe athlétique. Le corps de Fleuves Noirs c’est le duo basse-batterie, deux jumeaux élevés à la pulsation martelée
qui chaussent du 46. L’esprit c’est le chant et la guitare, joués par un punk-arty atteint de troubles dissociatifs de l’identité et par un pianiste répétant ses classiques de minimale au bouzouki.
Ces quatre individus soutiennent dans leur catharsis une vision de la fête un peu sombre, parfois à côté de l’évidence, une forme de transe inexplicable qui tient debout de manière presque miraculeuse. Les morceaux naissent de séances d’improvisations
et ne s’embarrassent pas de formats pré-établis ou de notes d’intentions. Du rock indé 0.0 qui s’autorise tout. On y croise ici et là des incisions taillant dans le noise, le post-punk, on ressent un côté tribal, résolument énergique, on cherche des cadres. Mais c’est par sa franche liberté que la musique de Fleuves Noirs sort du lot. Les enchaînements improbables, les ruptures d’intentions et la pulse presque toujours présente nourrissent une impression de mouvement perpétuel qui entraîne les âmes en fête à trembler, à transpirer avec le groupe pour exorciser on ne sait quoi.
Les disques du quatuor lillois sont enregistrés live pour renouer avec l’expérience de liberté collective de la scène. La seule contrainte reste celle d’essayer de naviguer en dehors des sentiers battus d’une formation rock, sans avoir la prétention de tout réinventer. Simplement celle de ne pas tomber dans la facilité et d’assouvir ce besoin permanent de ressentir la vibration organique qui mène la danse.
Biographie
La musique de Fleuves Noirs est organique et puissante quand elle parle au corps, maniaque et incantatoire quand elle s’adresse à l’esprit. Elle est menée par un cerveau malade voyageant à bord d’une enveloppe athlétique. Le corps de Fleuves Noirs c’est le duo basse-batterie, deux jumeaux élevés à la pulsation martelée
qui chaussent du 46. L’esprit c’est le chant et la guitare, joués par un punk-arty atteint de troubles dissociatifs de l’identité et par un pianiste répétant ses classiques de minimale au bouzouki.
Ces quatre individus soutiennent dans leur catharsis une vision de la fête un peu sombre, parfois à côté de l’évidence, une forme de transe inexplicable qui tient debout de manière presque miraculeuse. Les morceaux naissent de séances d’improvisations
et ne s’embarrassent pas de formats pré-établis ou de notes d’intentions. Du rock indé 0.0 qui s’autorise tout. On y croise ici et là des incisions taillant dans le noise, le post-punk, on ressent un côté tribal, résolument énergique, on cherche des cadres. Mais c’est par sa franche liberté que la musique de Fleuves Noirs sort du lot. Les enchaînements improbables, les ruptures d’intentions et la pulse presque toujours présente nourrissent une impression de mouvement perpétuel qui entraîne les âmes en fête à trembler, à transpirer avec le groupe pour exorciser on ne sait quoi.
Les disques du quatuor lillois sont enregistrés live pour renouer avec l’expérience de liberté collective de la scène. La seule contrainte reste celle d’essayer de naviguer en dehors des sentiers battus d’une formation rock, sans avoir la prétention de tout réinventer. Simplement celle de ne pas tomber dans la facilité et d’assouvir ce besoin permanent de ressentir la vibration organique qui mène la danse.