Biographie
Le nouveau disque de Guillaume Marietta pourrait résonner comme la conjuration des imbéciles vue à travers le mythe du rocker errant.
Une flanerie en clair obscure dans un palais des glaces où se reflèteraient nos démons d'hier et de demain.
Entièrement composé au synthé et au piano, chanté en anglais, français et allemand, l'album renoue gracieusement pour une part avec certains gravats sonores de la semi-noise chelou de AH Kraken, la pop dronesque de The Feeling of Love et le songwriting organique de Marietta.
Les fantômes des pères fondateurs, Bowie et Nick Cave, ne sont pas loins non plus. Ils errent docilement au-dessus de ces hymnes opaques scandés par un chœur de gospel froid et éthéré pendant que les synthétiseurs dansent au bord du volcan et que les boîtes à rythmes se disloquent.
Dans le chagrin de nos zones péri-urbaines, dans nos vallées absurdes qu'on ne comprend plus vraiment, la quête d’une prise dans cette lente chute où l'on ne s’écrase jamais, nous regardons hébétés le halo se dessiner dans la matière.
Prochains concerts
Biographie
Le nouveau disque de Guillaume Marietta pourrait résonner comme la conjuration des imbéciles vue à travers le mythe du rocker errant.
Une flanerie en clair obscure dans un palais des glaces où se reflèteraient nos démons d'hier et de demain.
Entièrement composé au synthé et au piano, chanté en anglais, français et allemand, l'album renoue gracieusement pour une part avec certains gravats sonores de la semi-noise chelou de AH Kraken, la pop dronesque de The Feeling of Love et le songwriting organique de Marietta.
Les fantômes des pères fondateurs, Bowie et Nick Cave, ne sont pas loins non plus. Ils errent docilement au-dessus de ces hymnes opaques scandés par un chœur de gospel froid et éthéré pendant que les synthétiseurs dansent au bord du volcan et que les boîtes à rythmes se disloquent.
Dans le chagrin de nos zones péri-urbaines, dans nos vallées absurdes qu'on ne comprend plus vraiment, la quête d’une prise dans cette lente chute où l'on ne s’écrase jamais, nous regardons hébétés le halo se dessiner dans la matière.